Women in fashion
- brunetteinterests
- 14 juin 2021
- 5 min de lecture
Dernière mise à jour : 1 juin 2022
Lors de mon retour à Paris, après un weekend à Bordeaux, je feuillette le magazine Forbes acheté juste avant de prendre le train. Le titre s’intitule « Les 40 femmes Forbes » et Valérie Messika fait la couverture. L’inspiration pour mon prochain article est alors toute trouvée. Je vais rédiger plusieurs articles sur des femmes d’influences et les répertorier par secteur afin de vous faire découvrir leur univers et leur manière de travailler.
C’est avec un sujet qui me passionne, la mode, que je décide d’entamer le premier chapitre des femmes d’influence.
Dans ce chapitre : Valérie Messika, Chloé Bleinc, Stella McCartney et Alexa Chung
Valérie Messika, fondatrice de Messika Joaillerie

Fille d’un diamantaire, son destin semble déjà tout tracé. Passionnée par les pierres précieuses et dotée d’une âme d’entrepreneuse, elle crée sa marque en 2005 dans le but de rendre le diamant plus accessible et portable au quotidien.
Au cours de ses études supérieures elle effectue un stage en horlogerie-joaillerie chez Chanel, puis travaille avec son père pendant une année, durant laquelle elle se découvre une véritable passion pour les pierres.
Lorsqu’elle commence à dessiner sa propre ligne de bijoux, elle place le diamant au centre, masquant presque la monture : « je veux laisser le diamant sur la peau des femmes, à la manière d’un tatouage ». Là se trouve l’ADN de Messika Joaillerie. Cette signature unique plait rapidement aux personnalités et notamment à l’une des plus grandes stars de la musique : Beyoncé, qui conclue ainsi un partenariat avec l’entreprise pour le clip de Jay-Z au Musée du Louvre. Queen B arbore une imposante parure Messika qui devient alors l’objet de toutes les convoitises.
Les collaborations s’enchainent et les nouvelles muses de Valérie sont alors les mannequins Kate Moss, Sylvia Hoeks, Joan Smalls et Gigi Hadid. La modernité et l’audace de l’entreprise séduit de plus en plus de femme et désormais « toutes veulent se marier en Messika ».
Le pari semble réussit pour Valérie qui possède aujourd’hui des boutiques à travers le monde, à New York comme en Asie, mais qui reste bien entendu présente en France, notamment sur les réseaux sociaux, grâce à ses ambassadrices digitales telle que Chloé Bleinc dont je m’apprête à vous parler…
Chloé Bleinc, influenceuse mode

Abonnée à son compte Instagram depuis une éternité et à sa chaîne Youtube, je peux vous dire que Chloé B est une de mes inspirations préférées en matière de tendance fashion. A 23 ans, elle est suivie par plus de 900 000 followers et vit de son métier d’influenceuse.
Les marques lui font confiance pour les collaborations, que ce soit sous forme de partenariat rémunéré, sur une courte durée, ou bien pour des engagements plus long notamment lors des huit collections qu’elle a sorti avec la marque de prêt-à-porter NA-KD. Des lignes de vêtements à son image : épurée, tendance et confortable. En 2019, elle lance également une collection de lunettes avec Quay Australia.
Fascinée par les accessoires et tout particulièrement par les bijoux, elle lance son entreprise Maison dorée jewellry, composée de bijoux fins plaqués or ou argent.
Comme je vous l’ai dit précédemment, elle a également été contacté par Valérie Messika pour devenir ambassadrice de sa marque et portait ainsi une parure Messika Joaillerie lors de sa montée des marches à Cannes l’année dernière.
Positive et inspirante, vous pouvez allez la suivre sur Instagram les yeux fermés pour l’aider à atteindre le million d’abonnés.
Stella McCartney, reine de la mode éthique et responsable

Bien que Stella soit la fille du très célèbre chanteur Paul McCartney, elle a réussi à suivre une scolarité plutôt classique. Elle s’intéresse très jeune à la mode et au stylisme et participe lors d’un stage à l’élaboration de la première collection haute couture de Christian Lacroix.
Lors de sa dernière année d’étude elle crée un défilé en utilisant la musique de son père et les célèbres mannequins Naomi Campbell, Yasmin Le Bon et Kate Moss. Son succès est immédiat et toute la collection se vend dans la foulée.
Son talent séduit également la Maison Chloé où elle y entre en tant que directrice créative, elle y remplace Karl Lagerfeld quelques années plus tard.
En avril 2001 elle crée sa marque qui s’intègre ensuite au groupe Kering, qui possède déjà Alexander McQueen ou encore Bottega Veneta.
La première boutique est ouverte au Palais-Royal et, en tant que végétarienne, Stella McCartney n’utilise ni fourrure, ni cuir dans ses collections. Elle est particulièrement en avance sur son temps, car à l’époque l’industrie de la mode est encore bien loin des considérations écologiques. Ses collections sont aussi écoresponsables qu’esthétiques et séduisent alors une large clientèle. Pourtant il lui est difficile de trouver les matières adéquates sans sacrifier son style.
Elle parvient cependant à imposer son nom dans l’industrie de la mode, alors qu’il était jusqu’alors uniquement connu dans le monde musical.
La marque L’Oréal lui propose de mettre un pied dans l’univers cosmétique en lançant un parfum à son nom. Quelques années plus tard elle lance sa propre ligne de cosmétiques certifiés Ecocert, uniquement à base de produits naturels, sans test sur les animaux, avec emballage biodégradable.
Souhaitant plus d’indépendance elle se détache du groupe Kéring et doit alors racheter la totalité de sa griffe représentant 50% de la propriété du groupe de luxe français. Elle reste néanmoins ambassadrice de la Fondation Kéring.
Aujourd’hui, Stella McCartney, 48 ans, toujours attachée à ses idéologies de mode écoresponsable et à son style unique, possède une entreprise avec un chiffre d’affaire de plus de 170 000 000 d’euros et a rejoint le groupe LVMH, principal concurrent de Kering. Visionnaire inégalée…
Alexa Chung, mannequin britannique devenue créatrice de mode, rédactrice et animatrice de télévision

Très jeune, Alexa Chung rêve de devenir photographe ou journaliste de mode. A 16 ans elle est repérée par l’agence Elite Model Management et devient mannequin en parallèle de ses études au King’s College de Londres et au Chelsea College of Art and Design.
En 2006, elle participe à une émission et interview des célébrités de la pop culture comme Paul McCartney ou encore Christian Lacroix. Elle continue de défiler pour Vivienne Westwood lors de la LFW.
Alexa devient égérie New Look et est classée par le magazine Vogue Anglais comme « l’une des filles les mieux habillées de 2009 ». La même année elle lance le programme It’s On with Alexa Chung sous forme de talk show à l’américaine. Elle sort ensuite un livre nommé It et fait régulièrement la couverture des plus grands magazines de mode : Elle, Vogue, Harper’s Bazaar, Numéro.
En 2017, sa première marque éponyme est lancée et portée par ses amies : Cara et Poppy Delevigne ou encore l’actrice Keira Knightley.
Deux ans plus tard, elle signe pour animer la série Netflix Next in Fashion accompagnée de Tan France. Le concept de l’émission est une compétition entre plusieurs créateurs de mode qui doivent réaliser entièrement des tenues correspondant à un thème donné. Des notes sont ensuite attribuées par des stylistes déjà très connus, comme par exemple Tommy Hilfiger ou encore par des top models comme Adriana Lima. Celui qui reçoit la moins bonne moyenne est éliminé. Les gagnants auront le droit de diffuser leur marque sur le très célèbre site Net à porter, leur donnant alors une visibilité sans égal. Je vous recommande cette série à 100%.
Ainsi s’achève le premier épisode de cette série sur les femmes d’influence. J’ai préféré commencer par le secteur de la mode car j’ai toujours été passionnée par cet univers, mais je vous proposerai bien d’autres thème dans les semaines à venir !
En espérant que l’article vous aura plus, n’hésitez pas à le partager et à me suivre sur mes comptes Instagram @jane_thms et @brunettesinterests.
J.
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